Association francophone pour la promotion de l'EFT

La Pratique de l’EFT avec un Proche


25 vues
femme  soucieuse

Comment aborder des clients difficiles, sceptiques et méfiants quand on débute ?

On entend parfois qu’il ne faut pas faire de l’EFT avec un membre de la famille ! Je l’ai personnellement entendu assez souvent, parfois même de la part de membres du corps médical : « C’est trop délicat, trop dangereux, c’est trop difficile ! »

En réalité́, grâce à̀ l’EFT, un grand nombre d’enfants ont été́ soulagés d’une grande de variété maux, ne serait-ce qu’en attendant l’intervention d’un médecin ou d’un secouriste. Les problèmes abordés touchent tous les domaines : peurs nocturnes, mal de dents, douleurs à la gorge, refus des maths, traumatisme, peur de l’abandon…  

Que dire alors des familles où l’on se tapote ensemble avant de participer à un marathon, un rafting, ou pour encore adoucir le chagrin d’une perte d’un animal de compagnie ?

Combien de mères d’enfants, adolescents ou déjà adultes qui souffrent d’importants handicaps : autisme, syndrome d’Asperger, schizophrénie, troubles bipolaires, syndrome de Down, addictions, TDAH (Trouble de déficit de l'attention/hyperactivité́) en sont que des exemples.

Le corps médical fait tout ce qui est en son pouvoir pour venir en aide à̀ ces patients en détresse. Pour les parents, souvent les mères, cette aide n’est pas toujours suffisante. Alors, ils cherchent. L’EFT, basée sur l’énergie, autrement dit sur la physique, ouvre de nouveaux horizons et apporte très souvent un allègement remarquable à ces détresses, et sans effets secondaires !

Une des « sommités » de l’EFT, le Dr David Lake, a dit un jour que l’EFT sera reconnue davantage grâce à la demande du public, qu’à l’initiative de ses confrères. Il avait raison.

femme aux bras croisés

Les pierres d’achoppement.

Comment s’y prendre quand on vient de faire un stage d’EFT ou quand on se trouve en vacances en famille ou entre amis ? On y confronte parfois des personnes « difficiles ». C’est en général justement ces proches-là qu’on aimerait aider à résoudre leur problème grâce à l’EFT. Mais étant donné qu’on connait (trop ?) bien leur histoire, qui est aussi en partie la nôtre, on hésite, avec raison, avant de se lancer. Mais ce n’est pas parce que cela peut être délicat ou difficile qu’il faut y renoncer. Avec respect et empathie, une écoute attentive et sans jugement, et surtout sans idées préconçues, on a déjà un bon départ pour gérer les questions non réglées, les non-dits et les blessures.

Il vaut donc mieux être ouvert et honnête quand on travaille avec un proche. Ce n’est pas toujours facile, car nous voulons que les personnes que nous aimons, pensent le plus grand bien de nous. Parler de nos faiblesses avec des personnes qui nous sont proches présente le risque d’être jugé. Pareillement, le proche peut se fermer s’il a la même crainte d’être jugé.

Pour aplanir ces petits ou grands obstacles, la meilleure solution est, cela va de soi, de tapoter d’abord sur soi-même en ciblant ses propres émotions, réticences et ressentis physiques à l’égard du proche que l’on veut aider. Par exemple sur sa frustration, son impatience, sa colère, sur ses sentiments d’impuissance, tristesse ou de honte…

Après, il sera beaucoup plus facile de rester simple et honnête pendant la pratique de l’EFT avec la personne proche.

Pratiquer EFT sur une douleur physique est généralement assez simple. Des questions comme la peur de parler en public ou la phobie d’araignées ne devraient pas non plus présenter trop d’obstacles.

Mais, c’est autre chose lorsqu’on a un intérêt personnel dans la résolution du problème, ou lorsqu’on a une idée précise sur la façon de le résoudre. Cela peut également être le cas s’il y a d’autres personnes, amis ou connaissances, impliqués dans l’histoire.

Un praticien qui reçoit un client pour la première fois a, devant lui, comme une page blanche. A lui de découvrir le problème pour lequel le client est venu, son histoire, sa famille, son environnement etc. (Pendant ce temps, les propres faiblesses et douleurs du praticien sont discrètement reléguées hors du cabinet.)

En revanche, quand on veut aider un être cher ou quelqu’un qu’on connait bien, ce n’est pas la même situation, c’est l’inverse ! Non seulement les deux personnes se connaissent, elles peuvent être parfaitement conscientes des failles, des peurs ou des blocages intimes de leur vis-à-vis.

Homme se questionnant

Comment si prendre la première fois ?

Il est très important de s’adapter au « client ». Il y a plusieurs approches :

-  S'il le désire, donner quelques informations sur le résultat des recherches

-  Faire une démo sur une petite douleur, une raideur et même sur une phobie pas trop forte d’araignée par exemple.

Confronté aux sceptiques et méfiants :

-  Montrer comment on applique EFT sur soi-même en cas de stress ou de problème.

-  Faire une démo sur la flexibilité musculaire améliorée grâce à l’EFT :  Flexilité Musculaire

-  Ne pas promettre des résultats, mais s’engager ensemble dans une exploration des causes du problème.

-  Humour et bonne humeur sont toujours bienvenues. Cela peut donner à la séance un caractère ludique.

 

Afin de montrer que l’on respecte l’intimité de son client, il n’est pas nécessaire de lui demander des précisions et de prononcer les paroles à haute voix. Le fait de ne pas connaitre les détails du problème sur lequel il travaille, n'empêche pas le progrès.  Il sait lui-même et, en tout cas, son inconscient sait de quoi il s’agit !

On peut même lui demander de donner un nom de code à son problème quel qu’il soit.

« Même si j’ai ce problème papillon, je m’accepte (ou c’est comme ça aujourd’hui…) 

Ou simplement reprendre un élément qui a été mentionné, tel un lieu, une date, une personne, évènement, une douleur... Par exemple :

« Même si j’ai reçu un choc ce jour-là et que j’y pense encore, je m’accepte. (ou s’est comme  ça en ce moment…) »

« Même si je ne supporte plus cette personne, cette situation, ces fêtes…

« Même si j’ai peur quand j’y pense… »

« Même si j’entends encore ce bruit… »

« Même si j’ai mal au ventre chaque fois que j’y pense… »

Cette approche demande d’exercer la souplesse, la créativité et l’écoute. Elle présente également l'avantage de favoriser l'implication du client, qui est libre d'utiliser ses propres mots, images et ressentis. Même si le « praticien » ne sait pas exactement ce qui se passe, la collaboration devient dynamique.

En suivant l’émotion du client tout en abordant et traitant les ressentis physiques, on évite d’être invasif. Car, en fin de compte, l’émotion est une énergie qui ne peut se manifester que dans le corps !

Si le client dit qu’il ne sent rien, on peut lui demander de deviner à quel endroit il serait possible que cela se manifesterait. S’il répète qu’il ne trouve rien et que tout est dans la tête, on valide simplement en tapotant et en reprenant les paroles, par ex : « Tout est dans la tête. »

 

À la fin, le client partage souvent la nature de son problème, mais ce n’est pas toujours le cas. J’ai pu travailler avec un membre de ma famille sur un abus sexuel. Je savais à peu près où cela s’était passé et nous avons tapoté sur les murs (couleur et texture), la lumière, les sons… Je n’ai appris aucun détail, mais les symptômes psy se sont rapidement et définitivement levés.

couple discutant

En bref :

- Avant de commencer, tapoter sur ses propres problèmes, sans oublier de poser la question de savoir si nous faisons partie du problème du client. Rester simple et se faire confiance.

- Accepter, quand nécessaire, une approche globale pour éviter de « creuser » à la recherche des aspects spécifiques.

- Explorer plutôt que poursuivre un résultat qui n’est peut-être pas celui que le client désire.

- Valider ce qu’exprime le client et lui faire confiance.

- Une écoute avec le cœur, attentive, sans jugement.

- Un peu d’humour si l’occasion se présente et si la situation le permet.

- Si la situation se bloque, admettre que ce n’est peut-être pas le bon moment et qu’on n’est peut-être pas bonne personne. L’occasion est en revanche riche en enseignements sur la nature des mécanismes de protection vitale du client qui sont importants à respecter.


Lire les commentaires (0)

Articles similaires


Soyez le premier à réagir

Ne sera pas publié

Envoyé !

Catégories

Derniers articles

La Pratique de l’EFT avec un Proche

24 Mai 2024

Comment aborder des clients difficiles, sceptiques et méfiants quand on débute ?
On entend parfois qu’il ne faut pas faire de l’EFT avec un membre de la fam...

EFT : Trois courtes démos pour débutants

23 Mai 2024

Flexibilité Musculaire
Pour intéresser la première fois un groupe ou une seule personne à l’EFT, la solution d’une démonstration courte avec un résultat im...

EFT et la peur de conduire

01 Mai 2024

Le refus de Julie de prendre le volant

« J’ai trop peur, je ne peux plus conduire, » annonçait ma cliente, que j’appellerai Julie. "Je ne sais vraiment p...

Création et référencement du site par Simplébo

Connexion

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'installation et l'utilisation de cookies sur votre poste, notamment à des fins d'analyse d'audience, dans le respect de notre politique de protection de votre vie privée.