Association francophone pour la promotion de l'EFT

Un peu sur les addictions et autres histoires


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verre de vin renversé

L'addiction, la dépendance, ou l’assuétude, est l'envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la  motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire.

A l’origine il s’agit d’une récompense. Tout part du cerveau : lors de la prise de drogue ou d’alcool de temps passé devant les écrans ou encore à jouer à des jeux d’argent, le taux de dopamine augmente par divers biais et le système de récompense est stimulé. Recherchant à nouveau le plaisir ou l’apaisement procuré par la substance ou le comportement, le cerveau va vouloir répéter l’action. Problème : au fur et à mesure de l’usage, il s’habitue aux effets et a besoin d’une dose plus importante pour retrouver le plaisir initial. C’est alors que la dépendance s’installe.

Le terme addiction, qui nous vient du latin via l’anglais, a pour origine ad-dicere : « dire à ». Dans l’ancienne Rome, les esclaves n’avaient pas de nom propre et étaient « dits à » leurs propriétaires. Ce terme exprime une absence d'indépendance et de liberté, donc bien un esclavage !

Nous pouvons peut-être nous consoler en sachant que certains animaux raffolent aussi de substances toxiques qui les mettent parfois en transe ! Mais il n’est pas sûr qu’ils cherchent à s’en libérer…

Ici nous parlerons de « petites addictions » qui peuvent être abordées par tout le monde.  Dans ces cas, l’EFT, même toute simple, est d’un grand secours.  Les « grandes addictions » sont un tout autre chapitre doivent être traitées par des personnes et instances compétentes.

Quand une envie très forte de finir la tablette de chocolat, de sortir fumer une cigarette, de prendre ce dernier verre se manifeste, il est relativement facile de reconnaître que c’est dû à un déclenchement d’une tension, un stress. Mais il est beaucoup plus difficile d’identifier l’émotion qui en est le véritable déclencheur, telles que la colère, la honte, la peur, la tristesse, la solitude etc., d’ailleurs très souvent refoulé.  Et, parfois, quand l’envie irrépressible se déclenche ce n’est ni le moment, ni le lieu pour essayer de se connecter avec son soi profond. Ou on sent démuni et on ne sait pas comment s’y prendre.

Pourtant, cela vaut toujours la peine de se tapoter tout en regardant la tablette de chocolat, la cigarette ou le sachet de cacahuètes en disant, ou en pensant : « Même si j’ai cette envie de….  je m’accepte ». On peut aussi le faire devant la porte du frigo derrière laquelle se trouve le reste de ce délicieux gâteau d’anniversaire. Dans le rayon des spiritueux, on peut se tapoter, (discrètement !), en fixant l’étiquette particulièrement attirante de sa boisson favorite.

On peut encore le faire quand on sait qu’on déjà vérifié cinq fois que le fer à repasser est bien débranché ou quand on a un autre tic dont on veut se débarrasser. On le sait bien, on peut se tapoter pour tout, mais on peut trouver décevant et agaçant de ne pas être aussitôt libéré du problème. Rappelons l’acceptation de soi et de ce qui est dans l’instant présent, prime sur la volonté d’obtenir un résultat.

Tout comme le principe des Feux de Circulation , dont il était question dans une précédente lettre d’infos, il est toujours utile de tapoter quand le stress montre son bout du nez. A la longue, si l’on parvient à prendre l’habitude de se tapoter chaque fois qu’on est pris d’une envie difficile à réprimer, l’envie va pâlir et il sera alors plus beaucoup plus facile d’accéder à la raison profonde du problème. Le tapotement apaise et fraye le chemin vers le mieux être !

L’EFT peut aussi se montrer très efficace dans des situations imprévues et même cocasses. C’est le cas d’une de mes amies qui ne supportait pas les toilettes publiques. Elle s’est tapotée dans le métro un jour quand elle était prise d’une impérieuse envie de faire pipi. Résultat, elle a pu rentrer tranquillement à la maison ! Cool…

Voici un résumé d’une petite histoire québécoise de deux jeunes femmes en goguette racontée par Kelly Roughton ;

 « Tapotépété » (Tipsy Tapping)

« Mon amie, Laurence, qui utilise l’EFT occasionnellement pour elle-même mais jamais dans un lieu public. Elle ne le propose pas non plus à d’autres.

Un samedi soir, Laurence dinait chez elle avec son amie Maude, après quoi elles décidèrent d'aller danser.

Elles avaient bu pas mal de vin au cours du repas et se trouvaient dans le métro en direction de la boîte de nuit, quand Maude a commencé à se sentir mal. Elle a dit à Laurence qu'elle voulait descendre du métro car elle avait envie de vomir.

Sans perdre de temps, Laurence, assez pompette elle-même, a dit à Maude : "Fais tout ce que je fais."  Sur place, dans leur coin du métro, elle a montré à Maude où placer ses doigts sur le point karaté et lui a fait faire quelques tours de tapotement.

Cela s'est passé en français et je n'étais pas présent, donc je ne peux pas vous donner le libellé exact, mais je crois comprendre qu'elles se sont simplement concentrés sur ce que Maude ressentait, la nausée dans son estomac et l'envie de vomir.

Les maux d'estomac se sont atténués, et au moment où elles sont arrivées à la boîte de nuit, les deux dames ont pu se mêler à la fête. Elles ont continué à danser toute la nuit sans problème.

 Quelle belle application de l'EFT "d'urgence" ! »

Kelly Roughton

(https://eftinternational.org/?s=tipsy+tapping)

Trad, rés BvH

Pour finir, j’ajoute qu’il m’est arrivé à moi aussi de tapoter sur une personne, très éméchée, il faut l’avouer. C’était à sa demande et comme elle allait mal et se tenait penchée avant, j’ai choisi de tapoter sur ses doigts murmurant quelques mots simples de réconfort, tels que « tout va bien », « ça ira ». Au bout d’un moment, elle a relevé la tête et dit : « Merci, personne ne m’a jamais aussi bien écouté ! »

Je suis tombée de ma chaise car nous n’avions eu aucun échange.  Mais une fois de plus, j’ai pu constater que ce n’est pas nous, les praticiens, qui faisons le job. C’est le sujet lui-même. Et j’ai aussi pu constater que ce n’est pas parce qu’une personne est ivre que le flux d’énergie disparaît dans les vapeurs de l’alcool.

BvH

 


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